P a n o p t i c a

A Panoptica, la vie rime avec calme et simplicité. Les maisons y sont agréablement confortables, leurs pelouses très accueillantes. Chaque matin, les voisins se saluent poliment avant de partir travailler, ils s’invitent cordialement à des dîners de voisinages. Non rien ne vient perturber la vie de rêves que vous pouvez espérer y avoir. Les écoles y sont probablement les meilleures de toute la région. La sécurité est à son maximum. Ici, à Panoptia vous n’aurez plus rien à craindre, je vous le certifie.


En 1979, un certain Alexandre Argus en avait assez de vivre dans un monde qui devenait de plus en plus dangereux, de plus en plus en proie à la colère. Ce jeune homme rêvait d’un monde utopique où chaque habitant se sentirait heureux de se lever le matin, apprécierait le fait de conduire ses enfants à l’école et d’aller travailler. Dans un monde où personne n’aurait pas peur de sortir de sortir de chez lui. Où le calme et la tranquillité seraient les deux mots d’ordre.

Et ce monde, il le créa sur le nom de Panoptica. Suivi, d’une dizaine de couples, il conçut les premières maisons au milieu de nulle part. Très vite, cette petite rue de la sérénité attira les curieux et le quartier passa au stade du village, jusqu’à celui de la ville. Oui, mais si cette ville s’est si vite développée, cela ne voulait pas dire que qui conque pouvait y être intégré, il y avait une sélection. Et bien plus, pour se protéger de l’extérieur, Alexandre a décidé de construire un mur protecteur, empêchant les malintentionnés de s’introduire dans leur petit paradis terrestre. Mais cela les protégeait des ennemis autant que cela les enfermait aussi sur eux-mêmes.

Le temps passa et la nouvelle génération débarqua. Les jeunes de Panoptia n’ont jamais rien connu d’autre que leur petite ville. Certains se complaisent dans ce petit train de vie, d’autre recherche d’aventure, veulent absolument découvrir le monde extérieur. Ce désir est d’autant plus convoité que cela leur est interdit et impossible... Chaque mètre carré de la ville est surveillé par des caméra de surveillance, sans parler des nombreux agents de sécurité qui circulent à travers les rues. Avec une telle surveillance, difficile de se sentir libre de quoi que ce soit...

Et puis, un soir d’été, un violent orage plongea la totalité de la ville dans l’obscurité et sans protection. Il n’y avait plus une trace de courant électrique. Dès lors, des jeunes qui avaient pour habitude de traîner autour de la muraille en profitèrent pour franchir la limite. Très prudents, ils réussirent à pénétrer sans attirer les regards sur eux. Mais le courant revint à la normal et les voilà bloqué dans cette ville parfaite. Aidés par les quelques contestataires de la ville, ils réussirent à se faire passés pour des nouveaux habitants et cherchent à tout prix à ressortir de ce faux paradis … mais c’est impossible d’en échapper!